Bébé Chéri se tenait ivre et nu devant la porte de son voisin. La lumière vive du porche projetait une ombre de sa jeune silhouette qui s’étendait jusqu’aux escaliers menant au parking du motel. Bébé était trop saoul pour se soucier de son image ou être nerveux. La seule chose à laquelle il pouvait penser était Rex, le surfeur blond viril de 24 ans avec les abdos finement dessinés qui dominait ses fantasmes.
Durant la courte période qui correspondait au déménagement de Bébé à Hollywood, Rex l’avait pris sous ses ailes. Rex lui avait montré ce que cela faisait de toucher un autre homme et lui avait appris à utiliser son corps pour gagner de l’argent. C’était tout ce que Rex connaissait. Mais à l’occasion d’une altercation, lorsque Rex et Baby étaient revenus du Mexique dans une voiture suspicieuse, Rex avait expliqué qu’il trouvait Bébé Chéri trop lisse pour lui. Dans un élan de frustration, Rex avait crié que jusqu’à temps que Bébé serait innocent et pur, il le considérerait comme intouchable. Et jusqu’à ce que Bébé change cela, leur amitié naissante devait être suspendue.
Prêt à faire n’importe quoi pour reconquérir Rex, Bébé avait mis au point un plan pour perdre son innocence. En échange de $1000, Bébé s’était fait déflorer par un homme riche prénommé John. C’était cette nouvelle que Bébé voulait désormais absolument partager avec Rex. C’était cette nouvelle qu’il espérait suffisante pour reconquérir le cœur de Rex.
Encore en sueur de ses ébats sexuels, la porte s’ouvrit pour laisser apparaître quelqu’un qui ressemblait étrangement à Rex, mais en plus âgé. Et en regardant droit dans les yeux vides de l’homme se tenant devant lui, il le reconnut immédiatement. C’était l’homme que Rex lui avait montré en photo. C’était le père de Rex.
« Qui êtes-vous ? » dit l’homme au visage dur et aux cheveux blonds ébouriffés, qui caressait sa moustache.
« Je… », répondit Bébé Chéri qui resta bouche bée de stupeur.
« Que faites-vous ici ? »
Bébé Chéri ne répondant toujours pas, l’homme tendit sa main géante et attrapa Bébé Chéri par le bras, le tirant vers lui. L’homme jeta ensuite un coup d’œil vers le parking pour s’assurer que personne ne l’avait vu.
Bébé Chéri entra dans l’appartement de Rex. Il ressentait toujours les effets enivrants de sa précédente rencontre, mais la peur qui s’emparait peu à peu de lui l’aida à reprendre rapidement ses esprits.
L’homme en colère, dont la moustache s’entortiller aux extrémités, regarda le beau jeune homme nu qui se tenait debout devant lui.
« Pourquoi vous êtes-vous présenté nu avec votre queue en érection devant la porte de mon fils ? » demanda l’homme en s’approchant doucement de lui.
Bébé ne sut pas quoi répondre. La terreur le paralysait.
« Et où est-il ? Vous savez où il est ? Je sais où il est supposé être mais ce n’est pas le cas. »
L’homme était maintenant assez proche pour toucher Bébé lorsque la porte s’ouvrit dans un grand fracas.
« Papa, que fais-tu ici ? » dit Rex haletant.
Décontenancé, l’homme se retourna et dégaina le flingue qui était enfoncé dans son pantalon. Mettant en joue son fils, Rex se figea sur place et mit les mains en l’air.
Voyant son fils, l’homme baissa l’arme avant de commencer à lui crier dessus.
« Où est-ce que tu étais putain ? » dit l’homme en attrapant Rex par la nuque.
« J’allais la délivrer demain, je promets. »
« Où est ma putain de voiture ? » dit l’homme en bougeant Rex, qui était mince, comme une poupée de chiffon.
« Elle est au parking. Elle s’y trouve maintenant », dit Rex qui essayait tant bien que mal de reprendre son souffle.
L’homme lâcha son fils et jeta un regard derrière les rideaux qui recouvraient la large fenêtre donnant sur le couloir et le parking. Comme l’avait dit Rex, la voiture était à présent garée à côté des escaliers. Elle était positionnée d’une telle façon qui laissait comprendre qu’elle avait été garée à toute vitesse.
L’homme se retourna vers son fils. « Tout y est ? »
« Oui, je le promets. »
L’homme lança un regard perçant et glacial à Rex. Il cherchait à savoir s’il était en train de lui mentir mais finit par être convaincu que ce n’était pas le cas et rangea son arme.
« Où sont les clés ? »
Rex les lui donna sans un mot. L’homme se détendit un peu en regardant ce qu’il était venu chercher.
« Tu joues à un jeu dangereux mon garçon. Ne pense pas que je ne te tuerais pas aussi vite que n’importe qui d’autre uniquement parce que tu es mon fils. »
« Je sais Papa, il fallait juste que je règle quelques affaires et je n’ai pas pu me libérer plus tôt. C’est tout. »
L’homme porte ensuite son attention sur Bébé Chéri, s’approchant de lui pour l’examiner une nouvelle fois. Il baissa les yeux sur la queue du jeune homme qui pendait maintenant entre ses cuisses. Même molle, Tiger, le père de Rex, la trouva impressionnante.
« Pourquoi est-ce que ce garçon se trouvait nu avec sa queue en érection devant ta porte ? Tu es un de ces pédés maintenant ? Parce que si c’est le cas, je mettrai à profit ta bonne grosse queue juteuse. Tu rapporteras gros. »
« Non, Papa », commença à dire Rex avec hésitation. « C’est l’un de mes garçons. Il travaille pour moi. Tu sais, comme les filles travaillent pour toi », conclut Rex qui ne pouvait penser à aucune autre excuse pour se sortir de cette situation.
« Eh bien s’il travaille pour toi, alors il travaille de facto pour moi. Et je ne me rappelle pas avoir reçu ma commission. »
Rex regarda son père qui avait encore les yeux fixés sur Bébé Chéri. « Je… il vient tout juste de commencer. Il vient d’avoir son premier client cette nuit. »
Bébé Chéri se tourna vers Rex. Il ne savait pas pourquoi Rex avait dit cela, mais c’était une trop grosse coïncidence pour n’être que du hasard.
« Est-ce vrai ? » demanda l’homme à Bébé Chéri.
« Oui », murmura-t-il.
« Tu veux te faire vraiment beaucoup d’argent ? » offrit l’homme comme une carotte accrochée au bout d’un bâton.
Encore bourré, Bébé Chéri fit oui de la tête. Lorsqu’il s’en aperçut, Rex en fut complètement abasourdi.
« Alors tu vas travailler pour moi. Tu me comprends ? »
Il hocha de la tête.
L’homme mit une main dans sa poche et en sortit son téléphone. Après avoir fait glisser ses doigts sur l’écran, il le leva et prit une photo du corps nu de Bébé. L’homme vérifia le résultat. « Bien. »
Remettant le portable dans sa poche, il reprit les clés de voiture. « Tu joues à un jeu dangereux avec moi Rex. Je commence à penser que je devrais envoyer quelques-uns de mes hommes ici pour te rappeler à quel point j’aime les jeux. »
« Non Papa, s’il te plaît. Je te promets que j’allais te l’apporter demain. S’il te plaît Papa, je te le promets ».
Bébé Chéri regarda son idéal masculin plein de virilité tremblait sous les menaces de son père. Ca lui fit peur.
« Ne continue pas à foirer de la sorte, garçon. Tu finiras dans un trou sinon. »
L’homme posa sa main sur la poignée de la porte. « Attends-toi à ce que je t’appelle bientôt ». Sur ce, l’homme s’en alla.
Les deux garçons restèrent silencieux écoutant les pas lourds de l’homme qui descendait les escaliers. Cela prit un moment avant que le bruit ne s’éloigne complètement, mais quand ce fut le cas les jeunes hommes commencèrent à se détendre. Rex courut vers la porte, mit la chaîne de sécurité et jeta un coup d’œil à travers les rideaux. Il resta jusqu’à ce qu’il vit sa voiture et celle de son père partirent.
Rex se retourna ensuite vers Bébé Chéri qui était toujours nu. « Qu’est-ce que tu foutais à poils sur mon palier ? »
Bébé Chéri se sentait humilié.
« Et pourquoi as-tu dit à cet homme que tu voulais travailler pour lui ? Tu sais ce qu’il va faire de toi maintenant ? Je veux dire, à quoi tu pensais bordel ? » cria Rex.
Bébé baissa la tête et pleura en silence. C’en était trop pour lui. En une nuit, il avait réussi à changer sa vie du tout au tout mais seulement maintenant, avec Rex qui lui criait dessus, commençait-il à prendre conscience.
Rex regarda le garçon en train de pleurer devant lui. Il y avait quelque chose dans sa façon de renifler et hoqueter qui lui rappelait quelqu’un dont il n’arrivait pas à se souvenir. Ce souvenir flou lui brisa le cœur. Alors au lieu de crier davantage, il s’approcha de son ami et le prit dans ses bras. Bébé pleura dans son cou.
Rex n’avait pas besoin de demander pourquoi Bébé était là. Il le savait. Il était arrivé au club peu après Bébé et l’avait vu diner avec l’un des hommes les plus influents de ce cercle. Il les avait ensuite suivis jusqu’au motel. Il avait garé sa voiture de l’autre côté de la rue dans une position qui lui permettait d’avoir vue aussi bien sur la porte de Bébé que la sienne.
Il devina ce que Bébé avait en tête lorsqu’il alla frapper à sa porte avec son énorme queue bandante à l’air libre. Mais ce fut une surprise totale lorsqu’il vit son père attirer Bébé à l’intérieur. Rex s’était attendu à des répercussions liées au fait qu’il n’avait pas livré la voiture à temps. Mais la dernière chose qu’il souhaitait était d’entraîner son voisin d’une innocence pure et immaculée dans son monde corrompu et malsain.
Sentant maintenant la peau douce de Bébé Chéri dans ses mains, il sut qu’il avait raté. Non seulement avait-il conduit tout droit l’être le plus innocent qu’il connaisse dans sa vie compliquée, mais il l’avait aussi envoyé dans les bras de l’homme le plus diabolique qu’il connaisse, son père. Tout ce qu’il pouvait faire maintenant était de le protéger le plus possible de toutes les choses mauvaises dont il allait bientôt faire l’expérience. Rex s’en fit la promesse dans sa tête.
Rex attrapa Bébé Chéri par les épaules et le poussa sur le côté. « Il va falloir que tu arrêtes de pleurer maintenant. Cette partie de toi est à bannir. Désormais, tu dois être fort. Et lorsque tu ressentiras en toi un sentiment que tu ne peux pas contrôler, tu devras le refouler quelque part profondément enfoui en toi, d’où il ne pourra jamais resurgir. C’est ce que tu va devoir faire à partir d’aujourd’hui. Tu vas devoir te concentrer uniquement sur ce qui te fait te sentir bien. »
Bébé Chéri s’essuya les yeux tout en écoutant les conseils de Rex. Il lui faisait confiance. Malgré tout ce qui s’était passé, il savait que Rex était fort. Bébé Chéri se dit qu’il ne pourrait jamais être aussi fort de caractère que son idole, mais il était partant pour essayer.
« Comment fut ta première fois ? » demanda Rex de manière compassionnée.
« C’était bien », dit Bébé avec un petit rire.
« Ca t’a fait mal ? » demanda Rex en souriant.
« Oui », répondit-il en souriant à son tour. « Je le sens encore. »
Rex regarda droit dans les yeux de Bébé. Il ne pouvait s’empêcher de continuer à voir le visage frais, provincial du garçon qu’il avait rencontré une semaine plus tôt. Et parce qu’il s’avait ce qui allait lui arriver, il voulut lui procurer autant de plaisir que possible.
« Laisse-moi te regarder », dit Rex en passant ses doigts à travers les cheveux mal coiffés de Bébé. « Mon Père va vouloir s’assurer que sa marchandise est impeccable. »
Bébé se détendit, savourant la sensation sous les mains de Rex. Ce dernier laissa ensuite glisser ses doigts sur le visage de Bébé Chéri, envoyant une vague de chaleur jusque dans ses couilles. Sa queue se mit à durcir.
Rex continua en frottant doucement ses doigts sur les lèvres rosées de Bébé. Les lèvres de Bébé étaient douces et mouillées. Rex commença ensuite à utiliser son autre main en la posant sur le torse de Bébé Chéri. Il n’y avait pas beaucoup de relief ou de courbes à parcourir. Mais partout où il le touchait, sa peau était douce et sans aucune imperfection.
La sensation était déjà trop pour Bébé, alors lorsque Rex arriva au niveau du ventre de son jeune amant, il fut accueilli par une queue en érection qui laissait s’échapper du liquide de son gland. Lorsque les doigts de Rex agrippèrent Bébé par la taille, le liquide coula jusqu’à son ventre.
Alors que Rex caressait les poils blonds foncés de son pubis, il regarda le visage de son ami. Bébé avait les yeux fermés.
« Tu vas devoir te débarrasser de cela », dit Rex gentiment.
« OK », répondit-il sans ouvrir les yeux.