ENGROSSÉE PAR L’HÉRITIER DU SHEIKH 1-3

Engrossee par l’heritier du Sheikh

 

Emma s’efforçait de ne pas lui lancer un coup d’œil, mais ce n’était pas facile. C’était comme si son corps tout entier était attiré par sa présence énigmatique et elle luttait pour que ses yeux ne rencontrent pas ceux de l’homme.

Cela faisait une semaine qu’elle était arrivée à Dubaï, cherchant un peu de paix et de tranquillité. Elle s’était battue pour arranger du temps de libre dans sa vie mouvementé, et elle était impatiente d’avoir enfin des vacances bien méritées. L’homme aux cheveux noir, qu’elle voyait partout où elle allait, perturbait sa tranquillité d’esprit. Elle avait d’abord pensé qu’il la suivait, mais elle avait remarqué qu’il la précédait toujours. Au bout d’un moment elle s’était même prise à penser que c’était elle qui le suivait inconsciemment !

Emma, essayant de chasser ce séduisant homme de son esprit, se concentra sur le menu.

Alors qu’elle commençait à se relaxer, ses cheveux se hérissèrent sur sa nuque. Incapable de résister, Emma se retourna. L’homme, dans son dos, la fixait. C’était la première fois que leurs yeux se croisaient depuis la première fois qu’elle l’avait vue, lorsqu’ils étaient arrivés ensemble à l’aéroport. Bien qu’elle ait souri instinctivement à l’étranger à la peau de bronze, il ne l’avait gratifiée que d’un regard d’indifférence. Emma pensa simplement qu’il ne l’avait pas trouvé attirante.

Mais voilà qu’ils se rencontraient à nouveau, et son regard n’était plus indifférent du tout. Ses yeux disaient clairement qu’il la désirait, et qu’il obtenait toujours ce qu’il désirait.

Emma continuait à se perdre dans les yeux de cet homme. Ils étaient hypnotiques, comme un chocolat chaud tourbillonnant, et ils pétillaient de confiance et de force. Emma baissa un peu son regard afin de mieux examiner son visage. Son nez était droit et puissant, et sa mâchoire carrée. Selon son apparence, elle jugea qu’il avait entre trente et quarante ans, mais elle n’en était pas sure. Peu importait son âge, il était aussi beau qu’une statue grecque, et au simple fait de le regarder, son cœur battait la chamade et son souffle se coupait.

Respirant avec difficulté, Emma se leva et s’éloigna de lui aussi naturellement qu’elle en était capable, elle laissa derrière elle les hauts tabourets du bar et entra dans les toilettes. Même à ce moment-là, dans les toilettes, elle ne pouvait chasser l’image de l’homme de son esprit. Il était grand, les épaules larges, et la chemise de coton blanche qu’il portait contrastait délicieusement avec sa peau bronzée et son jean bleu. Fermant la porte derrière elle, Emma se dirigea immédiatement vers le lavabo.

En observant sa propre réflexion dans le miroir, elle avait du mal à se reconnaitre, son visage qui venait juste de rougir, rayonnait. Alors qu’elle se remémorait le rêve qu’elle avait fait la nuit précédente, ses joues rougirent de plus belle.

Dans son rêve, un homme aux cheveux foncés, comme ceux de l’étranger, s’était introduit dans sa chambre alors qu’elle dormait entièrement nue. Faisant semblant de dormir, elle considérait l’homme qui faisait courir ses doigts puissants de son cou jusqu’au creux de ses cuisses, en passant par sa poitrine. Sentant un doigt continuer jusqu’à la toison frisée qui gisait entre ses cuisses, elle expira un souffle brûlant de désir.

Le rêve eut l’ait si réel, que la sensation de ses caresses demeurait brûlante dans son esprit. Aussi, lorsqu’elle senti les doigts de l’inconnue s’introduire dans sa fente, elle était certaine d’avoir réellement écarté ses cuisses. Malgré les affres de la passion, elle était terrifiée à l’idée qu’il découvre qu’elle était toujours vierge. Elle ne voulait pas qu’il pense à elle comme à une petite fille, elle voulait qu’il la perçoive comme une femme.

Ecartant encore plus les cuisses, elle laissa son amant imaginaire faire un va et vient avec ses doigts. Emma gémit instinctivement alors qu’elle lançait son regard vers l’homme qui n’était pas là.  « Tu es à moi ! » disait-il dans son souvenir, alors qu’elle haletait et que ses fluides coulaient le long de ses jambes. Elle agrippa sa chatte frémissante, alors qu’elle ne pouvait s’empêcher de pleurer, réclamant le puissant toucher de l’homme.

Emma continua de fixer le miroir alors que, toute excitée, elle étreignait sa chatte. Elle resserra ses cuisses, cherchant un moyen d’apaiser la sensation qui pulsait dans son entrejambe. Personne ne l’avait jamais fait se sentir comme ça. La sensation était intenable, elle ne serait jamais restée vierge si elle s’était sentie comme ça auparavant. En dépit de toute raison, elle avait besoin de lui. Aussi, se retournant vers la porte des toilettes, elle décida de tout mettre en œuvre pour l’avoir.

Alors qu’Emma ouvrit la porte des toilettes, elle se trouva, à sa grande surprise, nez à nez avec l’homme qui attendait les bras croisés. Il était venu la chercher. Maintenant qu’elle était véritablement confrontée à lui, la peur la parcourut comme une vague brûlante. Emma recula fébrilement vers les toilettes.

L’homme aux yeux d’acier s’approcha d’elle d’un air menaçant, comme s’il se jetait sur une proie. Emma recula fiévreusement à nouveau, comme un animal terrifié. Sont battait à tout rompre et son corps frémissait d’excitation. Acculée contre le mur, elle leva la tête pour regarder l’homme dans les yeux. Ses genoux tremblaient, menaçant de céder. Il lui enserrait la taille à l’aide d’une de ses puissantes mains, elle avait l’air d’une poupée de chiffon qu’il tenait d’une main ferme.

L’homme attira son corps à lui. Comme en transe, elle examina son corps pour comprendre ce qu’il se passait. La pression qu’elle sentait sur son ventre provenait certainement de son membre durci. Il semblait plus gros qu’aucun pénis ne puisse être. A cette pensée elle sentit des saccades dans sa respiration et le sang afflua dans son visage. Sa tête tournait mais malgré tout elle mourait d’envie d’explorer plus en profondeur ses splendeurs.

A sa grande surprise, Emma s’étira pour rejoindre la bouche de l’inconnu. Elle voulait être dévorée par lui et la seule chose que son innocence pouvait imaginer était un baiser. Tout en elle la poussait à embrasser l’inconnu, aussi s’étirant contre con corps, elle ferma les yeux, espérant qu’il s’inclinerait vers elle.

« Non » dit l’homme d’une voix qui lui rappelant celle qu’elle avait imaginé dans son rêve.

Emma ouvrit les yeux, choquée par cette réponse. Elle scrutait son visage en quête d’une réponse. Elle inspira profondément au moment où la main libre de l’inconnu releva sa jupe et agrippa sa chatte. Déconcertée par ce geste, elle sentit un frisson lui parcourir le corps et exploser dans son cerveau. Jamais elle n’avait été touchée à cet endroit auparavant. Elle sentit ses émotions déborder. Immédiatement, elle en voulut plus.

Emma se raidit, alors qu’elle sentait pour la première fois de sa vie des pulsations de plaisir parcourir son corps. Elle fondait littéralement, enlacée par ses bras puissants, et lorsque le doigt de l’inconnu se faufila dans sa fente, son corps se mit à bouger d’avant en arrière. Presque déconnectée de son propre corps, elle se contemplait gémir alors qu’il activait son doigt en elle.

« Comment suis-je capable de faire cela ? » se demanda-t-elle. « C’est la première fois que je le rencontre. Je ne connais même pas son nom. »

« Aaah » gémit-elle alors qu’elle devenait encore une fois esclave de la lubricité de l’inconnu.

Alors que son membre dissimulé sous son jean frottait son ventre, elle sentit une explosion commencer en elle. Enveloppant ses jambes autour de lui, elle se mit à gémir plus fort. Et, alors que son membre durci palpitait sèchement contre son ventre, un orgasme explosa et se répandit dans son corps.

«  Ohhh » cria-t-elle, sans se soucier de qui pouvait l’entendre. « Ahhhh » elle criait comme elle n’avait jamais crié auparavant. « Ouiii » gémit-t-elle alors que ses jambes perdaient toute force et qu’elle s’effondrait dans les bras de l’inconnu.

Il la retenue durant quelques secondes et retira ses doigts d’entre ses lèvres gonflées de plaisir. Il frotta la paume de sa main contre ses lèvres saillantes et la plaça entre leurs deux visages. Le cœur d’Emma se crispa alors vit ses fluides sur sa main.

Elle se sentit immédiatement honteuse et se demanda ce qu’il allait faire. Sa main portait le parfum de son sexe pur et son corps se tendit alors qu’elle se demandait comment il réagirait à cela. Mais lorsqu’il ferma les yeux et inspira son parfum intime avec plaisir, elle se détendit, et se sentit sous son emprise encore une fois. Elle ne pouvait rien faire pour en échapper.

« Tu es si étroite Emma » murmura-t-il doucement.

« Comment connait-il mon nom ? » se demanda-t-elle dans une vague de panique. « Nous sommes nous rencontrés dans mon rêve ? Etait-ce un rêve ou la réalité ? »

Plus Emma avait besoin de réponses plus elle éprouvait le désir de l’embrasser. Se dressant sur la pointe de ses pieds elle essaya encore. Il refusa une nouvelle fois, et la fixa d’un air concentré.

« S’il vous plait » supplia-t-elle doucement sans obtenir de réponse.

L’homme fixait les grands yeux d’Emma sans rien dire. Emma ressentait cela comme s’il essayer de se connecter à son âme. Il semblait plongé dans de profondes réflexions, aussi, même si Emma voulait lui déclarer son entière dévotion, elle demeura silencieuse.

« Appelle-moi maître » finit-il par dire autoritairement avec un accent américain.

Emma fut prise de court par sa requête. C’est alors qu’elle se rappela qu’elle était dans un pays étranger à des milliers de kilomètres de chez elle. C’est également à ce moment-là qu’elle réalisa que cet homme aussi beau fut-il, pouvait être n’importe qui. Elle pouvait être en danger et ne plus jamais voir sa famille et ses amis.

Même sous la pression du danger, elle ne fut pas capable de lui résister. Avant qu’elle puisse réfléchir et tout arrêter, sa bouche s’ouvrit et elle répondit. « Oui maître ».

Elle ne savait pas pour quelle raison elle avait dit ça, mais elle l’avait fait. C’était comme si elle s’était déjà donnée à la destinée que cet homme lui offrait. Pour Emma c’était comme si sa volonté lui appartenait déjà.

« Ton nom est Emma, non ? », l’homme demandait cela comme s’il l’ignorait.

Emma voulait toujours comprendre comment il connaissait son nom, mais elle était trop apeurée pour le lui demander. « Oui maître » ronronna-t-elle.

« Je passerai te prendre à ton hôtel demain à 8 heures. C’est clair ? »

« Oui maître » acquiesça-t-elle, ignorant tous les dangers qui pouvaient survenir.

« Donc, ma petite vierge, t’offres-tu à moi ? »

Elle demeura silencieuse, incapable d’articuler un mot.

« Répond moi ! » cria-t-il secoua violemment ses épaules.

« Oui maître » expira-t-elle finalement.

Alors que l’homme la relâchait et s’éloignait, un délicieux mélange de peur et d’excitation remplit son corps. La pièce semblait tournait autour d’elle et elle se sentait comme dans un rêve. « Oui maître » souffla-t-elle pour elle-même, afin de sentir la puissance des mots qui couraient encore sur ses lèvres.

Emma se retourna vers le miroir pour voir à quoi elle ressemblait en prononçant ces mots. « Oui maître » répéta-t-elle, observant ses lèvres formant les mots.

Alors que son regard remontait le long de son visage, elle fut terrifiée par sa propre réflexion. Elle ne ressemblait plus à rien. Tout en sortant de son rêve éveillé elle se brossa les cheveux. Ensuite, elle remit d’aplomb son chemiser et redressa sa jupe.

Regardant toujours le miroir, elle se demandait si elle l’attendrait le lendemain à huit heures. Elle ne pouvait rien imaginer de plus fou, cependant, dans les recoins de sa surprenante lubricité, elle savait qu’elle pouvait imaginer plus fou. Il y avait quelque chose en elle qui ne voulait pas se livrer à tout ça, mais le désir qui la consumait l’y forçait.

Emma regarda encore le miroir mais elle n’était plus là.

 

Emma n’était pas certaine d’avoir pris une décision définitive, mais au matin, elle sût qu’elle irait avec lui. Elle se leva tôt, n’ayant qu’une seule chose à l’esprit : être la plus belle possible pour son maître. Elle ne savait pas où il l’emmènerait, mais il était tôt et donc elle choisit de porter quelque chose de décontracté.

Emma fidèle à son habitude, se doucha et se rasa les jambes, tout en caressant son corps qui frémissait d’excitation. Elle se glissa dans une légère jupe bleue et enfila une chemise blanche, mais l’impatience et l’excitation étaient insupportables. Elle n’arrivait pas à tenir en place. Aussi, même si ce n’était pas fidèle à ses ordres, elle décida d’aller l’attendre à la réception de l’hôtel.

Alors qu’elle ouvrait la porte de sa chambre, elle sursauta. Il était là, portant un jean bleu délavé et un t-shirt blanc. Il ressemblait à un top model.

« Bonjour Emma » dit-il, ses yeux la parcoururent lascivement de sa tête jusqu’à ses ballerines argentées. « Es-tu prête ? »

« Oui » répondit-elle doucement tout en écarquillant les yeux de remords.

Sèchement l’homme agrippa Emma et la poussa contre le mur. Son souffle chauffait son visage alors qu’il la maintenait contre le mur, pantelante.

« Maître ! » ajouta rapidement Emma qui sentait son corps se remplir de cette peur qui faisait mouiller sa chatte.

Il ne savait absolument pas pourquoi il avait cet effet là sur elle. Il y avait simplement quelque chose en lui qui donnait à Emma envie de lui obéir. Sa présence lui faisait oublier tout ce qu’elle était et la transformait en une personne timide et désespérée.

« Je ne te le rappellerai qu’une seule fois. La prochaine fois que tu oublies, tu seras punie. »

« Punie ? » murmura Emma, ses jambes tremblaient, sa chatte frémissait et pulsait d’excitation. « Lorsqu’il est provoqué, il est encore plus sexy que d’ordinaire » remarqua-t-elle.

Les mains de l’homme remontèrent le long du dos d’Emma et ses doigts se refermèrent fermement sur sa nuque. « Oui Emma, punie. Je n’aime pas qu’on me désobéisse. La prochaine fois que tu me déplais, tu seras punie jusqu’à ce que tu ne puisses plus t’asseoir. C’est clair ? »

« Veux-t-il dire fouettée ? ou fessée ? C’est ce qu’il va me faire ? » se demandait-elle alors que sa peau devenait brûlante.

« As-tu peur de moi Emma ? » murmura-t-il, enserrant toujours sa nuque.

Oui ! Voulait-elle lui crier, mais elle avait peur de donner une mauvaise réponse et d’être punie. Il la terrifiait. De son corps puissant et dominateur, émanait une grande virilité et elle voulait la sentir envelopper son corps. « Non Maître » répondit-elle doucement.

Il sourit pour la première fois et Emma put voir ses dents parfaitement blanches. « Tu devrais ! » siffla-t-il alors que ses lèvres touchaient celles d’Emma.

Emma gémit, ses mais agrippèrent désespérément son t-shirt alors qu’elle essayait de contenir son excitation. Son corps devint soudainement brûlant de désir et sa culotte se trempa. Les lèvres de l’homme bougeaient sur celles d’Emma, goûtant tous leurs contours et laissant derrière elles son inimitable saveur. Elle bougeait ses lèvres sur les siennes et cette réaction dépourvue de crainte excita l’inconnu. Il grogna profondément et pressa son bas-ventre contre celui d’Emma. Son membre dur poussait sur son ventre et il se mit à décrire des cercles.

Emma grogna alors qu’il introduisit sa langue dans sa bouche. Il explorait avidement sa bouche et leurs langues s’emmêlaient sauvagement. Il se détourna brutalement, et Emma gémit à cause du manque.

« Pas maintenant » dit-il alors qu’il voyait ses yeux l’implorer. « Tu es si réactive Emma. Reste ainsi et j’aurai un cadeau pour toi ; quelque chose que tu chériras toute ta vie. »

Emma se prit à sourire avant de se souvenir qu’elle ne savait toujours rien de lui. Ses joues s’empourprèrent à la pensée qu’elle l’avait laissé la doigter et l’embrasser sans même lui avoir demandé son nom. Elle savait qu’elle n’avait jamais été désespérée d’avoir du sexe. Elle avait toujours été la plus chaste et la plus équilibrée.

« Puis-je vous poser une question Maître ? »

Il sourit. « Tu peux »

« Quel est votre nom ? » demanda-t-elle timidement.

Il sourit, frottant ses doigts le long de sa mâchoire. « Nadeem » répondit-il en affichant un air tendre.

« Vous n’êtes pas américain ? » demanda-t-elle choquée. Elle était certaine qu’il était américain à cause de son accent impeccable.

« Non Emma. Je suis arabe, Dubaï est ma maison. »

« Oh » souffla-telle. Son esprit était soudainement en émoi. On lui avait souvent dit de ne faire confiance à personne lorsqu’elle voyageait.

« Cela t’effraie-t-il ? » demanda-t-il amusé.

Cela l’effrayait en effet, mais elle avait trop peur de la punition pour l’admettre. « Non Maître »

« Bien » dit-il en examinant son visage à la recherche de la vérité. « Et si tu es suffisamment chanceuse pour recevoir mon cadeau, je veillerai à ce que tu n’aies rien à craindre pour le restant de tes jours ! »

Son ton était résolu. Il pensait visiblement ce qu’il disait, bien qu’Emma n’était pas sure qu’il en fut capable. Cependant au lieu de penser à cela, elle se perdit dans la contemplation de son visage. Sa mâchoire était serrée et il semblait invincible. Elle espérait qu’il l’embrasse encore mais il l’entraina par la main vers la réception. Une Lamborghini les attendait devant l’hôtel et les yeux d’Emma s’écarquillèrent de crainte.

Tout en montant à l’intérieur, son esprit fut submergé de questions, cependant elle n’était pas sure que Nadeem les apprécieraient. Alors qu’ils roulaient à vive allure dans la voiture du luxe, elle observait son profil. Il était aussi impressionnant que d’habitude et elle voulait laisser trainer ses doigts le long de sa mâchoire afin d’adoucir son expression. Le cœur d’Emma se serra lorsqu’elle eut l’opportunité d’admirer le corps athlétique de Nadeem. La façon qu’il avait de dompter le monstre vrombissant, la faisait serrer les cuisses dans l’espoir d’une délivrance. Elle pouvait sentir sa chatte frémissante laisser couler ses fluides. Elle savait que sa culotte était trempée et elle priait pour que cela n’ait pas abimé le cuir des sièges.

Emma se força à regarder la route au lieu de contempler le corps de Nadeem. Ils avaient emprunté l’autoroute, mais ils  en sortaient à présent. Le tumulte de la ville était derrière eux et ils approchaient d’un portail.

Le portail s’ouvrit sur une route privée. Ils accélèrent sur la route bordée d’arbres qui, coupant à travers les courbes devint droite, lorsque ses yeux tombèrent sur un gigantesque manoir qui se dressait un peu plus loin. C’est alors qu’elle réalisa qu’il avait prévu de se retrouver tout seul avec elle.

Elle n’avait pas prévu de se retrouver toute seule avec lui. Elle était certaine que seule, elle ne pouvait pas lui résister. Les restes de sa conscience voulaient lui crier de l’emmener dans un endroit public, mais sa chatte palpitante la forçait à demeurer silencieuse.

Nadeem se gara juste devant l’entrée principale et une armada de gens bien habillés se ruèrent vers la voiture. Un homme ouvrit la porte d’Emma tandis qu’un autre ouvrit la porte de Nadeem. Une femme portant un foulard se présenta à eux et offrit à Emma un verre d’une boisson pétillante et colorée comme du champagne. Emma accepta le verre et laissa son regard vagabonder.

Emma était abasourdie par la richesse qui émanait des lieux. Le manoir qu’elle avait aperçu de loin était en fait un palais. Sentant le contact de Nadeem, les yeux d’Emma se fixèrent sur lui. Il l’emmena à l’intérieur par des escaliers.

« Où sommes-nous ? » demanda-t-elle d’une voix tremblante d’excitation.

Nadeem se retourna pour lui faire face en même temps qu’il se plaçait au milieu d’une armada d’hommes en uniformes. Il ne dit mot.

Emma regarda autour d’elle et remarqua deux massifs escaliers semi circulaires. Il l’emmena nonchalamment sur l’un d’eux. Alors qu’elle gravissait l’escalier, Emma contemplait le plafond en forme de dôme, illuminé par  les hautes fenêtres du deuxième étage. Elle était hypnotisée par la beauté des lieux.

Se tenant à l’entrée du deuxième étage, Emma était stupéfaite par tout cet or et ce marbre étincelant.

Nadeem l’emmena dans une des immenses suites alors que ses gardes s’écartaient discrètement. A l’intérieur, Emma découvrit un imposant lit à baldaquin qui dominait la luxueuse pièce. L’intérieur bleu et or, laissait présager une incroyable richesse.

« Quel est cet endroit ? » demanda-t-elle finalement.

« C’est ma maison Emma. »

« Vous…vous vivez ici ? » demanda-t-elle en écarquillant les yeux. « Mais qui êtes-vous ? » laissa-t-elle échapper à haute voix.

Nadeem pencha la tête, comme s’il réfléchissait profondément, « Je suis le Sheikh Nadeem, le prince héritier. »

Emma demeura figée à ces mots, elle avait du mal à contrôler sa respiration. « Bien sûr » pensa-t-elle, tous les éléments concordaient dans son esprit. « C’est pour ça qu’il est si intimidant. C’est un prince ! »

Emma ne connaissait presque rien de la royauté saoudienne, mais un prince restait un prince qu’importe son origine. Et à en juger par sa maison, son niveau de richesse devait être plus élevé qu’elle ne pouvait l’imaginer.

« A quoi penses-tu Emma ? » demanda-t-il d’un ton condescendant.

« Pourquoi moi ? Pourquoi m’avez-vous emmenée ici ? »

Il sourit et se leva de la chaise à haut dossier sur laquelle il s’était assis alors qu’elle faisait le tour de la suite. Il se déplaça vers elle et pris son visage d’une de ses puissantes mains et inclina sa tête de manière à la regarder dans les yeux.

« Tu es ici car tu es spéciale. Je t’ai choisi. Et à présent que les introductions et convenances sont faites, appelles moi Maître. »

Emma sursauta à ce changement d’attitude. Elle comprit que leur petit jeu recommençait et la surprise lui avait fait trembler les jambes d’excitation. Elle savait qu’il voulait la baiser, et bien qu’elle voulait désespérément être sa partenaire expérimentée, elle savait qu’elle ne l’était pas. Elle était vierge et terrifiée de le décevoir.

Son cœur battait la chamade à cause de la peur et de l’excitation, et quelque chose en elle voulait de la reconnaissance. La voix de sa conscience lui criait qu’elle était en train de donner sa virginité à un homme qu’elle venait juste de rencontrer. Emma voulait être une fille bien, et elle l’avait été longtemps, mais la puissance et l’allure virile de Nadeem avait gagnées.

« Spéciale » pensa-t-elle. On ne lui avait jamais dit qu’elle était spéciale. Un profond désir commençait à l’envahir. 

« Je veux vous satisfaire Maître » dit-elle avec un profond respect.

Nadeem sourit et attira Emma à lui. Il l’hypnotisait, comme si elle était sous le coup d’un sort. Elle ne se sentait même plus elle-même, la vraie Emma ne serait pas dans un palais Saoudien à appeler le prince héritier, Maître.

« Je vais goûter à chaque centimètres de ton petit corps vierge et après je te baiserai » murmura-t-il. « Je vais me glisser en toi et je me sentirai comme dans un gant. Tu sentiras chaque mouvement de ma bite, et tes reins bougeront en même temps que les miens. »

Perdue dans cette vision, Emma chancela, tentant de reprendre sa respiration. Elle prit une profonde inspiration et se retourna, lui offrant sa bouche. Il poussa son visage de côté à l’aide sa mâchoire et mordilla la joue d’Emma. La sensation chaude et mouillée de ses lèvres poussa Emma à se serrer contre lui, les genoux tremblants.