LE MAUVAIS GARÇON D'UN PAPA DANGEREUX 3

Brad sauta hors de sa voiture de police et courut vers les buissons. A toute allure, il parcourut un chemin mal éclairé, sentant les feuilles et les branchages effleurer ses mains sur son passage. A moitié caché au bout du chemin se trouvait le suspect, Criss, son beau-fils délinquant.

Brad et Criss avaient développé une relation presque violente dès que Brad avait épousé sa mère, et ce dernier n’arrivait pas à comprendre pourquoi. Criss était particulièrement têtu, mais Brad lui laissait autant d’espace libre que possible. Brad faisait de son mieux pour prétendre que Criss n’était pas là. Criss était à sa dernière année de lycée et Brad comptait les jours jusqu’à ce qu’il parte sur un campus universitaire ou en prison, ce qui serait le plus simple.

Mais la raison pour laquelle Brad était à la poursuite de son fils athlétique était cette fois-ci plus personnelle ; quelque chose qui lui appartenait avait disparu. Brad faisait partie de l’unité de lutte contre les drogues et stupéfiants et il était largement accepté que les premiers flics arrivés sur les lieux d’un délit étaient autorisés à prendre un peu du butin pour eux. C’était comme une « prime aux résultats ». Mais lorsque Brad avait ouvert le compartiment dans le mur de son armoire, l’un de ses sacs de cocaïne précieusement rangés avait disparu. Après quelques temps de réflexion, le policier avait compris que seul Criss pouvait en être coupable.

Brad ralentit un peu lorsque la végétation devint trop dense pour qu’il arrive avoir Criss devant lui. Il s’arrêta presque lorsqu’il remarqua ce qui semblait être le tee-shirt de Criss jeté à terre.

« Qu’est-ce qu’il se passe ? » murmura-t-il.

Il accéléra de nouveau l’allure et passa ensuite devant les chaussures de Criss, l’une après l’autre. Brad les regarda avec curiosité. Où est-ce que Criss va bien pouvoir aller sans ses chaussures ? se demanda-t-il.

Brad se figea net lorsqu’il tomba ensuite sur le pantalon de Criss. Brad connaissait ce coin. Il n’y avait que de la forêt devant. Quelque soit le chemin emprunté par Criss, il aurait besoin de son pantalon, et Brad en déduisit que Criss devait être dans les parages.

Brad prit le pantalon de Criss et courut quelques mètres plus loin. Il aperçut enfin sur le sol le boxer de Criss. Il se pencha dessus. C’était à coup sûr à lui. Criss avait pour habitude de marcher dans la maison en boxer et c’était l’une de ses paires.

Sachant qu’il y avait devant lui la clairière avec le lac et le rocher sur lequel les jeunes aimaient se rassembler, Brad lâcha le pantalon et se mit à marcher. Il sortit son flingue et en serra fermement le manche. Sentant son cœur bondir et ne pouvant plus se cacher derrière des arbres, il s’avança à pas de loup.

Criss observa Brad émerger en dehors des buissons. Son cœur se mit à battre à tout rompre lorsqu’il vit que son beau-père avait dégainé son flingue.

« Ne tire pas », s’exclama Criss. « Je n’ai rien. Tu vois, je ne cache rien. »

Brad se tourna vers Criss qui se tenait au bord du lac. Il avait les jambes écartées et levait les mains en l’air. Comme Brad l’avait bien suspecté, son nouveau fils était complètement nu.

« Je ne cache rien, tu vois ? »

Brad jeta un coup d’œil autour de lui pour s’assurer qu’il n’y avait bien que eux deux. Lorsqu’il constata que c’était le cas, il reporta son attention sur Criss. S’avançant de plus près, il examina le corps de son fils de 18 ans. Brad avait déjà vu le torse musclé de Criss avant. Il était magnifiquement bronzé et bien musclé pour son jeune âge. Il était également complètement imberbe. Brad avait toujours aimé le regarder, ce qui expliquait pourquoi il faisait comme si Criss n’était pas là d’habitude.

Ce qui était nouveau pour Brad, en revanche, se trouvait plus au sud. Criss, au grand étonnement de Brad, n’avait presque pas de poils pubiens. Et la queue qui pendait entre ses cuisses était épaisse pour un garçon de 18 ans. Brad avait conduit beaucoup de fouilles corporelles sur les garçons arrêtés pour possession de drogues et agripper ces derniers au niveau de l’entrejambe était le meilleur moment du boulot. La queue de Criss, en longueur comme en largeur, était clairement la plus grosse.

Brad regarda encore plus bas et vit les cuisses musclées et épilées de Criss ainsi que ses grands pieds. Brad aimait les pieds de Criss parce qu’il s’était toujours dit qu’ils devaient être proportionnels à la taille de sa queue. Portant maintenant son regard à la fois sur les pieds et sur la bite du garçon, il sut qu’il avait eu raison.

« Je n’ai rien », répéta Criss.

« Comment sais-tu que je suis à la recherche de quelque chose ? » lui demanda Brad en l’approchant avec son flingue toujours en joue.

« Parce que tu me suivais, je suppose. Je savais que tu allais me tenir coupable de quelque chose. »

Brad croisa les yeux couleur noisette de Criss. Il semblait être innocent. C’était une des choses que Brad n’avait jamais compris chez Criss. Lorsqu’il le voyait interagir avec d’autres personnes, il était poli et calme. Mais dès qu’il était en contact avec Brad, il finissait toujours par dire quelque chose qui méritait une correction. Brad essayait de l’ignorer mais Criss faisait pratiquement exprès de le provoquer. Et ce n’était qu’après que Brad l’eut rejeté deux-trois fois contre le mur que Criss laissait tomber.

« Mets des mains sur ta tête », ordonna Brad.